DU GLYPHOSATE DANS NOS URINES ?
Comment
Coralie Dubost, députée de notre
circonscription (3403) qui aime tant les coquelicots, ... au
point de se faire prendre en photo au milieu d'un champ
envahi par eux, peut-elle voter contre le fait que
l'interdiction du Glyphosate soit inscrite dans la loi ?
Et ce, comme 42 autres parlementaires (dont 34 LREM).
On a certainement comme les "pisseurs" involontaires de l'Ariège plus de glyphosate dans nos urines que dans l'eau potable (0,1ng/mL). (voir article plus bas)
circonscription (3403) qui aime tant les coquelicots, ... au
point de se faire prendre en photo au milieu d'un champ
envahi par eux, peut-elle voter contre le fait que
l'interdiction du Glyphosate soit inscrite dans la loi ?
Et ce, comme 42 autres parlementaires (dont 34 LREM).
On a certainement comme les "pisseurs" involontaires de l'Ariège plus de glyphosate dans nos urines que dans l'eau potable (0,1ng/mL). (voir article plus bas)
"2,52
nanogrammes de glyphosate par millilitre,
c’est ce que contiennent les urines de Youn Ar Guen "
L’un d’eux atteint même 3,44 ng/ml.« Pourtant je mange bio depuis trente ans, je filtre mon eau, argumente Youn. Par contre, j’habite à la campagne et je respire. »
- REPORTAGE SAINT BRIEUC (Côte d'Armor)
2,52 nanogrammes de glyphosate par millilitre, c’est ce que contiennent les urines de Youn Ar Guen, membre des Faucheurs volontaires, habitant à Riec-sur-Belon, dans le Finistère. « Quand j’ai vu les résultats, j’étais étonné, c’est très élevé », raconte-il.
La norme européenne concernant l’eau potable s’élève à 0,1 nanogramme par millilitre (0,1 ng/ml). Youn est donc bien au-dessus, et il n’est pas le seul. Sur les dix-sept personnes ayant porté plainte hier, mardi 20 novembre, toutes sont au-dessus de ce seuil. L’un d’eux atteint même 3,44 ng/ml. « Pourtant je mange bio depuis trente ans, je filtre mon eau, argumente Youn. Par contre, j’habite à la campagne et je respire. »
En effet, une des explications avancées pour expliquer ces résultats pourrait se trouver dans l’alimentation, mais aussi dans l’eau et l’air. « Mais, on n’a pas d’étude sur le sujet, ce ne sont que des hypothèses », poursuit le militant écologiste.
Comme Youn, Brigitte Plunian a testé ses urines. Éleveuse en bio à Tremargat, dans les Côtes-d’Armor, elle atteint 0,47 ng de glyphosate par millilitre. « S’il y a bien du glyphosate dans l’eau et l’air, c’est dramatique, on n’a même pas les moyens de se protéger individuellement. »
« Il faut compter un an et demi, deux ans d’enquête »
Comme de nombreux Faucheurs volontaires français, Youn et Brigitte ont envoyé leur urine dans un laboratoire allemand fin 2017 et sont tous tombés des nues à la lecture des résultats. « On ne s’y attendait pas, pas à ce point-là, raconte une militante. Parmi nous, il y a des gens qui font très attention, qui mangent bio depuis des années, qui vivent en tête de bassin versant — donc a priori faiblement exposés — et pourtant. C’est pour ça qu’on a décidé de lancer une campagne nationale. » [1]
Pour se rendre compte de l’ampleur de la pollution et alerter la population et les autorités sur le sujet, la « campagne glyphosate » a été lancée il y a quelques mois : une collecte nationale des urines. Derrière cette campagne se trouvent de nombreux collectifs, dont les Faucheurs volontaires comme noyau.